HISTOIRES DE CHIENS

Dans certains villages des Abbruzzes où le métier de berger avait de profondes racines, les chiens de bergers étaient l’objet de nombreuses conversations. Certaines histoires étaient racontées sur les places et dans les caves comme on le ferait aujourd’hui à propos des matchs de football. Nous vous racontons ici quelques "histoires de chiens".

ALPINO: Propriétaire Luigi Petrella, Pratola P.

En marchant le long du Tratturo entre Pratola et Raiano....

Récit de Renzo F. : « je me souviens quand j’étais enfant, qu’un jour, de bonne heure, je devais aller avec mon père irriguer un terrain. Pour pouvoir rejoindre ce terrain, il fallait emprunter une petite route qui longeait la ferme Petrella. Tandis que nous nous apprêtions à passer devant la maison du berger, nous rencontrâmes un gros chien qui nous barrait la route ; c’était Alpino. Bien que nous soyons sur une charrette, le chien était tellement préoccupé par l’idée de défendre son troupeau qu’il nous empêchait de nous approcher de la maison. La charrette était si violemment secouée que mon père décida de rebrousser chemin et choisit une autre route, plus longue mais plus sûre !

ALPINO: Propriétaire Luigi Petrella, Pratola P.

La capture d'Alpino Abruzzese de "Per la form"....

Récit de F.F. (ouvrier communal) : « Un jour nous devions débarrasser les routes des chiens en divagation et malheureusement, nous dûmes capturer Alpino.
Alpino était connu à tous dans le pays, il vivait libre mais il restait toujours devant l'étable où les moutons de Luigi Petrella étaient gardés dans la place nommée "per la form."
Il était très grand mais aussi très doux et il était le jeu préféré des enfants qui le chevauchaient comme si ce fût un âne.
Rien que pour le mettre dans le fourgon, il fallut 4 personnes ! Une fois amené au chenil il s’était un peu calmé et nous décidâmes de le peser. Avec un morceau de viande nous l’avons attiré sur la balance : il pesait plus de 100 kilos !!!

LISETTA: Propriétaire Antonio Petrella, Pratola P.

Ne pas ennuyer le chien dans le troupeau........

Récit de Rinaldo P. : Quand j’étais enfant, dans les années 50, je me trouvais sur le sentier où je rencontrai Antonio et son troupeau. Tandis que nous discutions ensemble, nous vîmes surgir deux gros chiens "cane corso" qui appartenaient à un maréchal de l’armée. Antonio l’avertit de ne pas laisser les chiens s’approcher du troupeau car Lisetta était d’un tempérament jaloux. Le maréchal lui dit d’un air suffisant de ne pas s’inquiéter car ses chiens auraient bien vite fait de prendre le dessus sur Lisetta. Après quelques minutes durant lesquelles les chiens continuèrent d’importuner le troupeau, le berger se tourna vers sa chienne et leurs regards se croisèrent. Ce fut comme un ordre et Lisetta se jeta comme une furie sur les deux chiens importuns. Le maréchal, inquiet, implora le berger, lui demandant de l’arrêter. Le berger siffla et immédiatement Lisetta revint vers son maître pendant que le maréchal s’éloignait précipitamment, emmenant ses deux chiens lourdement blessés.

ALPINO: Propriétaire Luigi Petrella, Pratola P.

La chute d'une foudre............

Récit d'Attilio C.: Toute notre famille était absorbée à travailler notre potager mis le long de la voie du Rio quand il commença à pleuvoir.
À un moment donné pendant que nous cherchions un abri sous un gros arbre, nous nous trouvâmes devant Chasseur alpin, le chien d'Amchill qu'il vivait dans la maison de paysans voisine mise le long du tratturo.
Alpino s'arrêta devant nous espacés de quelque dizaine de mètres et début à nous fixer avec insistance au tel point que nous décidâmes de reculer dans un point plus lointain.
Nous savions qu'il était doux mais sa masse et son comportement étrange firent peur nous.
Il resta arrêté à regarder cet arbre pour environ 20 minutes quand enfin il tour et de déclenchement se déplaça.
Temps quelque seconde nous entendîmes un coup fort accompagné par une lueur forte.
Une foudre avait frappé ce gros arbre et il l'avait carbonisé
 

Une rencontre avec les chiens Abruzzesi à la "grotte d'amichill" près d'Ourse

La visite au pâturage sur le Morrone

Dans les ans '50 un jour je me trouvai aux Popoli ma ville natale et je demandai où je pouvais trouver un beau chien Berger Abruzzese. Les bergers de Popoli m'adressèrent vers un berger de Pratola, Antonio cet "Amchill".
Je me rendis dans la ferme où il avait les moutons cette "Lu casin Ruscio" mis vraiment à l'entrée du pays où m'accueillit le même Antonio.
Il me dit que les chiens étaient de garde aux moutons sur la montagne et que pour prendre les chiots il fallait montées à pied jusqu'à le le pâturage .
Nous décidâmes d'aller les prendre et nous nous rendîmes sous le Morrone où nous commençâmes à parcourir un sentier qu'il portait sous un ruines d'un château.
Antonio nous précédait et nous avions du mal à rester il derrière, haut et maigre il sautillait sur ces pierres comme si mêmes en dansant pendant que nous n'avions plus souffle pour parler.
En montant le long de cette vallée nous nous retrouvâmes à l'improviste observé par une multitude de chiens qu'ils étaient épointés tous autour de le le mont comme si ils fussent là des sentinelles mises au secours d'un fortin. À un signe d'Antonio les chiens se retirèrent et nous pûmes accéder au pâturage qui n'était pas qu'une petite grotte les lequel ils vous trouvaient abri des moutons. Les chiots étaient très petits et je crois ils eussent peu jours de vie.  Antonio les mit l'une enveloppe de la dépense et il les porta au Pratola.
Ce petit petit chien grandit d'une manière incroyable et il devint un très grand chien qui encore aujourd'hui souvenir avec plaisir. Fort et courageux il défendait notre maison comme si fosses son troupeau.
45 ans je revins aux Popoli et à la sortie du péage de Pratola après je remarquai un garçon avec un chiot en bras. Je ne pouvais pas croire à mes yeux, ce chien était la photocopie de mon chien. Je fis un demi-tour rapide et je me rendis de ce garçon.
Je lui racontai mon histoire et je lui dis que je ne pensais pas trouver encore ces chiens.
Il me répondit: ce berger était mon Grand-père. Je me serais jamais attendu un fait du genre et ma visite suivante près de la ferme Petrella tu me remplis de satisfaction profonde.